Exil
O pluie diluvienne, je t’aime,
Tu ruisselles en moi me laves
De la souffrance humaine, eau céleste
Tu me délestes des tumultes inextricables
Ardeur et précipitation, tu me baises
Et vogue l’écume des nuits amères
Passées l’un sans l’autre, bière sur bière
Col blanc, dodo, desperados
Solo décibels au fond d’un piano bar
Chagrin d’habitude sur fond de négritude
Si pur l’envol du phaéton, le paille en queue
Surgit de la falaise dans l’azur austral, corail!
Ton récif étincelle et meurt à petit feu