Cafrine Karol
Muse et musicienne, à la basse ou femme tambour, 
Case du Chaudron, atelier de percussions, 
Sur scène ou en répétition;
Champ-Fleuri,Théâtre St Gilles et dans la cour 
Petit troubadour olivine sourire au visage d’amour 
“Cafrine Karol, cen pou cen Kréol”! 
Karol blues maloya
Quelle musique, satanique mélodie, funeste partition 
Pour jouer ta dernière sortie entre rien et nulle part, 
Au bout d’un pont matin brouillard 
D’un tamarin, quel train? quelle chanson t’a prise?
Était-ce le flamboyant des sirènes ou le chant des hyènes 
Pour aller de l’autre côté, de l’autre côté, de l’autre côté… 
Ma sœur d’errance, ma sœur de cœur, ma sœur de peine
Étincelles au ciel abîmé, ton étoile à la mer : nuage, mystère 
Dans l’océan versant ses larmes aux flammes-Fournaise! 
Dans le roulement de la terre, ce rythme ternaire 
Il est pour toi Karol Blues Maloya
d’après “Karol Maloya”: article et poème dans le Réunionnais-06/03/1998 en hommage à Carole Laval (18/03/69-06/03/97)
